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Le 14 juin 2019 : Grève des femmes* / grève féministe

La SPG se prépare pour le 14 juin 

Le 14 juin approche à grands pas. Cette grève est une grève du travail rémunéré, une grève du travail ménager, une grève de la consommation, une grève des jeunes en formation. La SPG recommande de faire la grève toute la journée, de porter la couleur violette et de parler d’égalité pour porter nos revendications et montrer à notre employeur notre détermination à obtenir de vrais changements pour enfin atteindre cette égalité hommes-femmes qu’on nous promet depuis 1991.

Pour les grévistes isolé.es, la SPG propose de se retrouver dès midi pour pique-nique et atelier pancartes. Merci de nous contacter afin que nous puissions nous organiser.

Cette grève a été rendue licite grâce au travail du Cartel intersyndical. Il s’agit d’une grève comme les autres et à ce titre, si vous décidez d’y participer, le seul droit de l’employeur, consacré par la jurisprudence, est celui de procéder à une retenue de salaire correspondant aux heures non travaillées.

Tableau récapitulatif des retraits de salaire

Proposition de courrier pour les parents

Afin que nous puissions vous transmettre au fur et à mesure le décompte des écoles qui s’annoncent grévistes, merci de renseigner le sondage suivant (1 seule personne par école !)  https://forms.gle/g4Hnu5D8QvrfuJan8

Programme du 14 juin

  • Le matin (à définir en équipe) Quelques idées : se réunir dans les écoles ; discuter avec les parents présent.es en-dehors du périmètre scolaire ; organiser un petit-déjeuner dans une classe ou dans un parc avoisinant (avec l’association des parents d’élèves) ; préparer des pancartes, des banderoles, des t-shirts pour la manifestation ; prendre part aux activités organisées dans la commune ou le quartier (programme sur : www.14juingeneve.ch)
  • 11h Moment national symbolique pour visibiliser le travail du care, « heure des mamans ». Arrêt de travail partout en Suisse (sortir avec les élèves dans le préau si l’école n’est pas en grève).
  • 11h30 Pique-nique dans le préau, dans un parc avoisinant ou se joindre à celui organisé dans le quartier ou dans la commune et prendre part aux activités prévues ensuite. 
  • 15h24 Moment national symbolique, c’est l’heure à partir de laquelle à travail égal pour un plein temps, les femmes ne sont plus payées comme les hommes. Quitter le lieu de pique-nique ou de travail et rejoindre Plainpalais en groupe (à pieds, à vélo, en transports publics, soyons visibles !)
  • 16h Rassemblement à Plainpalais ; prises de paroles, musique, chorale féministe, stands boissons.
  • 17h Départ de la manifestation
  • 19h Soirée festive aux Bastions dans le cadre du festival des « Bastions de l’égalité »

Service minimum

La grève est un moyen légal pour obtenir l’application de revendications dans le cadre des relations de travail. Les discriminations liées au sexe tant en matière de salaires que de conditions de travail et d’évolution professionnelle concernent très clairement le domaine des relations de travail, de même que les mesures pour ladite « conciliation entre la vie professionnelle et la vie privée ou familiale ».

En Suisse et à Genève, la grève est un droit constitutionnel. Et pourtant, les annonces tendant à limiter ce droit se multiplient depuis quelques semaines. Les syndicats rappellent qu’il n’existe à Genève aucune base légale permettant aux employeurs, publics comme privés, d’exiger un service minimum. Les syndicats font toutefois preuve de responsabilité, et admettent malgré l’absence de base légale le principe d’un service minimum lorsqu’un arrêt complet du travail risquerait de mettre en péril la vie de tierces personnes. Il en va ainsi pour les hôpitaux, la police, les services du feu et les télécommunications.

Enfin, concernant la prise en charge des enfants inscrit.es dans des structures d’accueil (crèches, écoles, parascolaire) qui seraient fermées en raison de la grève, les syndicats rappellent que la Loi sur le travail et le Code des obligations donne droit aux parents de s’absenter une journée pour assumer leurs obligations légales en matière de garde d’enfant.

Lettre ouverte à l’UAPG et au Conseil d’État

Les écoles peuvent donc proposer un service d’accueil minimum à charge des directions d’établissement, mais en aucun cas un service minimum. Ainsi, les enseignant.es ne peuvent être contraint.es à assurer un service minimum et ne sont pas tenu.es de renseigner leur employeur par une déclaration préalable.

Saisie des résultats des épreuves cantonales

Le comité a été très sollicité par rapport au temps consacré à la saisie des résultats des épreuves cantonales et aux difficultés techniques dans GECO. Ce constat a été validé par les directions d’établissement qui ont accordé une décharge aux enseignant.es concerné.es pour effectuer cette tâche. La SPG devra prochainement se positionner d’une manière plus large contre ces tâches administratives qui se répercutent sur les enseignant.e.s à cause notamment d’un encadrement PAT insuffisant des établissements primaires. 

Contrairement à ce qui a été dit dans certains établissements, la SPG n’a ni proposé ni imposé ce système de saisie des résultats, bien qu’elle ait en effet accepté de tester une autre modalité.

Afin de nous permettre de contribuer à améliorer la situation pour les prochaines années, merci aux enseignant.es de 4P et 8P de renseigner le sondage suivant : https://forms.gle/oq5UBToHdx8GABkX9

Ouvrages de référence

Considérant sa résolution du 28 mars 2017, l’assemblée des délégué.es de la SPG réunie le 7 mai dernier s’est prononcée en faveur des l’utilisation des ouvrages de référence lors des épreuves cantonales. Les membres de l’association ont ainsi réaffirmé qu’il revient aux professionnel.les de l’enseignement de se prononcer sur des questions pédagogiques. Les réactions du département et de la DGEO ont été vives et virulentes. Il est regrettable de constater que les enseignant.es semblent vraiment vouloir reprendre prise sur les questions « métier » de leur travail, mais que le département ne semble pas prêt à leur accorder cette prérogative pourtant si évidente. En effet, les spécialistes de l’enseignement seront toujours les enseignant.es. Il est indispensable aujourd’hui de revaloriser leur jugement professionnel et de leur rendre la parole pour qu’ils et elles puissent se réapproprier leur métier et en assurer les bonnes conditions d’exercice.

Extrait de casier judiciaire pour les sorties scolaires

La SPG a eu la confirmation renouvelée de la DGEO qu’il n’est pas nécessaire de demander un extrait de casier judiciaire pour les accompagnant.es d’une sortie scolaire ne comportant pas de nuitée.

CPEG : nous avons réussi !

La SPG se réjouit qu’une majorité de la population ait choisi de recapitaliser la caisse de pension des fonctionnaires ce dimanche 19 mai. Si les deux projets de loi ont été acceptés, les Genevoises et les Genevois ont accordé leur préférence au PL 12228. Rédigée par l’Alternative et les syndicats, cette loi apporte une plus grande solidarité entre les assuré.es et un meilleur équilibre des efforts entre l’État employeur et les actif.ives. Ce résultat, on le doit à la forte mobilisation du Cartel et de la SPG à travers sa faîtière pendant la campagne, et même bien avant.

Effectifs des classes

Consciente des difficultés rencontrées avec des élèves de plus en plus difficiles, la SPG a transmis son cahier de revendications au Conseil d’État et à la DGEO qui demande notamment une diminution des effectifs de classes. Le comité œuvre en faveur d’une diminution sensible des effectifs au cycle élémentaire, notamment en 1P, à la suite des constats de violence observés dans le premier cycle.

L’AD consultée sur les vacances scolaires

L’AD du 18 juin sera consultée sur une proposition de modification du calendrier des vacances émanant du département : faire débuter les vacances de Pâques dès le Vendredi saint et les faire suivre de deux semaines complètes. Donner congé le vendredi après le jeudi de l’Ascension. Diminuer les vacances d’été d’une semaine pour les porter à sept.