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Genève, le 18 août 2022

A la suite de la conférence de presse de la cheffe du Département de l’Instruction publique, la FEG souhaite relever ce qu’elle considère être les enjeux majeurs de l’année scolaire 2022-23.

En cette rentrée, les enseignant·es demeurent inquièt·es de la situation covid. Ils et elles souhaitent connaître les mesures qui seront mises en place en cas de recrudescence de la pandémie, être consulté quant à leur applicabilité sur le terrain et être associé·es aux discussions préliminaires. Le fait que nous connaissions mieux ce virus devrait aujourd’hui permettre d’anticiper pour ne plus devoir toujours réagir dans l’urgence. Par ailleurs, la FEG insiste pour que le département mette en place des moyens pour répondre à la fragilisation des élèves les plus vulnérables et les écarts creusés par la pandémie ainsi que les mesures sanitaires. Une réflexion départementale autour des besoins générés par la pandémie doit absolument être entamée à laquelle les associations professionnelles aimerait être associées pour faire reconnaitre notamment l’expertise du terrain.

La situation est inquiétante également sur le plan humain. Les enseignant·es saluent l’octroi de moyens dédiés à la prise en charge des élèves ukrainien·nes et souhaitent les voir pérennisés dans les futurs budgets du DIP. En effet, cette prise en charge relève des conditions minimales pour que les élèves allophones de toutes origines puissent bénéficier des conditions d’encadrement et d’accueil satisfaisantes, indispensables à un apprentissage de qualité.

Cet afflux probable d’élèves pose la question des établissements scolaires. Le manque de place péjore les conditions de travail et d’apprentissage pour tous et toutes. On relève que de nombreux établissements doivent être rénovés et que d’autres doivent être construits pour répondre à l’urgence de la guerre, mais surtout à l’augmentation démographique genevoise. Ces dernières semaines nous ont dramatiquement rappelé la réalité de la crise climatique à laquelle nous devons déjà faire face et le manque d’anticipation du conseil d’État et des communes genevoises quant à l’entretien et ne serait-ce que l’isolation des bâtiments scolaires. Ces derniers ne sont pas pensés pour permettre d’aborder les périodes de fortes chaleurs sereinement. En fin d’année dernière la température dans plusieurs salles de classes a dépassé les 35° alors que nous n’avions pas encore affronté la première vague de canicule. La FEG signale que la question des bâtiments scolaires faisait déjà l’objet de sa communication de rentrée de l’année dernière et regrette qu’après une année de discussion, seulement avec les partenaires du secondaire aucune avancée notable ne puisse être constatée pour l’ensemble des ordres d’enseignement genevois.

Les associations restent à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Francesca MARCHESINI, SPG 076 379 83 96
Michael SAVOY, FAMCO 078 696 58 75
Waël ALMOMAN, UNION 077 268 31 55
Patrick CHAPPUIS, SSP 079 764 92 30