Quand l’inclusion sert de paravent à une politique de l’exclusion : 2e partie

Quand l’inclusion sert de paravent à une politique de l’exclusion : 2e partie

Les enseignant·es, boucs émissaires d’une politique de l’échec

Comme évoqué le mois dernier, en réponse à la conférence de presse de rentrée du SER, les membres de l’assemblée plénière de la CIIP ont choisi d’esquiver le dialogue en lui reprochant d’avoir partagé publiquement les insatisfactions et les préoccupations du corps enseignant. Aussi, au lieu de contribuer à une réflexion constructive sur l’amélioration du système, nos magistrat·es ont préféré formuler des remontrances et prodiguer des recommandations en matière de communication. Pourtant, depuis des années, les enseignant·es compensent par leur dévouement et leur ingéniosité le manque de ressources allouées aux politiques éducatives.

Quand l’inclusion sert de paravent à une politique de l’exclusion |1ere partie

Quand l’inclusion sert de paravent à une politique de l’exclusion |1ere partie

Chaque année, en septembre, une délégation du SER est invitée à l’assemblée du personnel de la Conférence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP). La « C deux I P » – comme aime à l’appeler son président, Christophe Darbellay – est composée des conseillers, conseillères d’État et ministres en charge de l’éducation des cantons de Berne, Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Tessin, Valais et Vaud

IE : une tribune d’envergure internationale et solidaire

IE : une tribune d’envergure internationale et solidaire

L’Internationale de l’Éducation (IE) se présente comme la voix des enseignant·es et des personnels de l’éducation à travers le monde. Avec ses 383 organisations membres, elle représente plus de 32 millions d’enseignant·es et de personnel de soutien à l’éducation dans 178 pays et territoires. Son 10e Congrès a réuni du 29 juillet au 2 aout 2024, à Buenos Aires en Argentine, plus de 1200 dirigeant·es de syndicats de l’éducation, issu·es de 150 pays, pour réfléchir aux défis actuels de l’enseignement public et aux réalisations du mouvement syndicat mondial de l’éducation.

l’école sans élèves et sans enseignant·es de la DGEO: 5e partie

l’école sans élèves et sans enseignant·es de la DGEO: 5e partie

Pour égayer la fin de l’été, je poursuis et conclus enfin l’analyse du rapport commandé par la DGEO, encore sous la législature d’Anne Emery Torracinta, pour faire face aux difficultés de gouvernance des établissements du primaire. Dans le billet du mois de juin, j’ai présenté le très grave impensé de l’analyse, à savoir, rien de moins que l’école inclusive et les recommandations du rapport à l’égard de l’évolution de la fonction de coordinateurs et coordinatrices pédagogiques (CP).

L’école sans élèves et sans enseignant·es de la DGEO · 3e partie

L’école sans élèves et sans enseignant·es de la DGEO · 3e partie

En cette fin du mois de mai, je poursuis ici l’analyse du rapport commandé par la DGEO, encore sous la législature d’Anne Emery Torracinta, pour faire face aux difficultés de gouvernance des établissements du primaire. Dans le billet précédent 1, j’ai présenté les postulats sur lesquels il repose et j’ai démontré que la neutralité d’au moins un de ses rédacteurs, tant au niveau des analyses produites que de leurs recommandations, n’était malheureusement pas établie. Cette troisième partie traitera plus particulièrement de l’analyse de la dotation des établissements de l’école primaire et des recommandations des experts à cet égard.