Le DIP augmente notre temps de travail de manière conséquente dès aujourd’hui !
Chères et chers collègues,
Lors de la dernière commission paritaire, le DIP a franchi une nouvelle ligne rouge. En instaurant une directive qui augmente insidieusement notre temps de travail et en modifiant de manière non réglementaire les textes officiels, il piétine nos droits et méprise notre profession.
👉 Il redéfinit nos horaires sans concertation.
👉 Il contourne les règles pour imposer sa vision technocratique.
Cette manœuvre est inacceptable !
Face à cette série d’atteintes inadmissibles à nos conditions de travail, il est impératif de nous mobiliser pour défendre nos valeurs et notre profession ! ✊
🚨 Soyez prêt·es : il est temps d’établir un véritable rapport de force pour nous faire entendre ! 🚨
👉 Votre implication active est indispensable pour empêcher une dégradation brutale de nos conditions de travail.
Mobilisez vos collègues, informez-les, et préparez-vous à l’action !
Pourquoi faire grève ?
👉 Concrètement, voici ce que ces modifications impliquent :
- Les surveillances de récréations ne seront plus comptées comme du temps de présence élève, mais viendront s’ajouter à vos 1’800 heures annuelles.
- Votre supérieur hiérarchique pourra vous imposer de participer à des activités comme une journée sportive sur vos heures de décharge ou vos jours de congé.
- Les modifications du cahier des charges des MA alourdiront la charge administrative, en ajoutant une strate hiérarchique de contrôle du travail enseignant.
- Ces changements se traduisent par une augmentation substantielle de votre temps de travail, sans aucune compensation.
🪧 Nous exigeons le retrait immédiat de ces modifications imposées de force et l’ouverture de véritables discussions ! 🪧
📣 La grève est notre outil pour établir un rapport de force, nous faire entendre et rappeler au département que nous sommes uni·es pour défendre une école juste, équitable et respectueuse des élèves et des enseignant·es. 📣
Ainsi, le comité préconise une grève totale :
- grève des journées d’enseignement,
- grève administrative (TTC, notes, e-mails),
- grève des surveillances de récréation,
- grève des sorties scolaires et des camps,
- grève des rencontres avec les autorités jusqu’à l’ouverture d’un véritable espace de négociation.
Les modalités et le calendrier de cette grève totale seront définis collectivement lors de l’Assemblée des Délégué·es (AD) du 3 février.
Quels sont les enjeux ?
Voici les points principaux qui justifient notre mobilisation :
1. Directive sur le temps de travail des enseignant·es imposée par le DIP :
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- Le département impose une directive antiréglementaire pour redéfinir les différents temps de travail des enseignant·es, sans tenir compte de la réalité du terrain et adoptée contre l’avis unanime de toutes les associations professionnelles.
- Cette directive n’a pour seul but de permettre d’institutionnaliser une augmentation conséquente de notre temps de travail.
2. Modification de l’article 7 du règlement B 5 10.04 :
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- Le DIP, pour pouvoir imposer la nouvelle directive, modifie l’article 7 sur la « durée du travail et horaire réglementaire des maîtresses et maîtres de l’enseignement primaire » sans respecter le processus.
- Le DIP ne compte plus les surveillances des récréations, les journées sportives ou l’accueil comme du temps d’enseignement. Ces temps de travail deviennent des heures de bénévolat imposées.
3. Le nouveau cahier des charges des MA :
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- Malgré notre opposition résolue, la DGEO impose sa vision technocratique de l’enseignement.
- Le DIP impose un nouveau cahier des charges des MA afin d’accroitre le contrôle bureaucratique des enseignants.
4. Rupture du partenariat social :
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- Depuis plusieurs années, nous dénonçons la dégradation croissante du partenariat social, qui semble avoir atteint un nouveau degré.
- Les groupes de travail (cahier des charges des MA, directive sur le temps de travail), auxquels la SPG a participé, n’étaient rien de plus que des simulacres.
- Le mépris affiché par les autorités pour le travail des enseignant·es était flagrant, et les discussions unilatérales démontraient une vision d’enseignants fainéants ne faisant rien de leur journée.