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Association professionnelle et syndicat des professionnel·les de l’école primaire genevoise, la Société Pédagogique Genevoise (SPG) s’engage depuis 150 ans pour la défense d’une école et d’une éducation de qualité au bénéfice de toutes et tous.

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AP du mardi 16 avril 2024 · Venez !

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Pour la présidente de la Société pédagogique genevoise, Francesca Marchesini, le message de la magistrate, «très mauvais», va casser tout esprit d’initiative au DIP. «La démarche de cette école a visiblement été mûrement réfléchie. La magistrate donne l’impression d’avoir réagi à la polémique sans s’être renseignée.»

À entendre la syndicaliste, cette école a mis des mots sur une pratique qui, bien que non verbalisée, a déjà sa place dans de nombreuses classes «sans que cela ne pose aucun problème».

Enseignement du fait religieux
«Nous avons toutes et tous eu des élèves qui pleurent lors de la Fête des mères ou des pères parce qu’un parent est décédé, qu’il y a eu un divorce, sans parler des enfants battus par leurs parents. Ce sont des moments délicats et certains enseignants tentent de prendre une certaine distance avec la Fête des mères. À mon avis, ce débat relève moins d’une question d’égalité des genres que de difficultés affectives.»

D’ailleurs, le DIP lui-même recommande une démarche inclusive, sans pour autant débaptiser la Fête des mères. Celle-ci et celle des pères s’inscrivent dans l’enseignement du fait religieux, élargi aux fêtes civiles. (...)
Par Rachad Armanios dans la TDG: www.tdg.ch/geneve-lecole-defend-une-fete-des-parents-inclusive-368256415502
#societepedagogiquegenevoise #cartelintersyndical #ser
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Pour la présidente de la Société pédagogique genevoise, Francesca Marchesini, le message de la magistrate, «très mauvais», va casser tout esprit d’initiative au DIP. «La démarche de cette école a visiblement été mûrement réfléchie. La magistrate donne l’impression d’avoir réagi à la polémique sans s’être renseignée.»

À entendre la syndicaliste, cette école a mis des mots sur une pratique qui, bien que non verbalisée, a déjà sa place dans de nombreuses classes «sans que cela ne pose aucun problème».

Enseignement du fait religieux
«Nous avons toutes et tous eu des élèves qui pleurent lors de la Fête des mères ou des pères parce qu’un parent est décédé, qu’il y a eu un divorce, sans parler des enfants battus par leurs parents. Ce sont des moments délicats et certains enseignants tentent de prendre une certaine distance avec la Fête des mères. À mon avis, ce débat relève moins d’une question d’égalité des genres que de difficultés affectives.»

D’ailleurs, le DIP lui-même recommande une démarche inclusive, sans pour autant débaptiser la Fête des mères. Celle-ci et celle des pères s’inscrivent dans l’enseignement du fait religieux, élargi aux fêtes civiles. (...)
Par Rachad Armanios dans la TDG: https://www.tdg.ch/geneve-lecole-defend-une-fete-des-parents-inclusive-368256415502
 #societepedagogiquegenevoise #cartelintersyndical #ser

«Pour des élèves dont un parent est décédé, absent ou des enfants placés en famille d'accueil, par exemple, la Fête des mères peut être une journée très éprouvante et gênante. On trouve des alternatives au cas par cas en proposant notamment de faire un bricolage pour un grand-parent ou une belle-mère.»

Par Lorraine Fasler dans la TDG:
www.tdg.ch/fete-des-meres-lecole-de-lully-cree-le-scandale-689316106082
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«Pour des élèves dont un parent est décédé, absent ou des enfants placés en famille daccueil, par exemple, la Fête des mères peut être une journée très éprouvante et gênante. On trouve des alternatives au cas par cas en proposant notamment de faire un bricolage pour un grand-parent ou une belle-mère.»

Par Lorraine Fasler dans la TDG:
https://www.tdg.ch/fete-des-meres-lecole-de-lully-cree-le-scandale-689316106082

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Je me demandais justement si la SPG allait se positionner par rapport à ça. D’où Hitpold se permet de remettre ce directeur à sa place alors qu’un paquet d’écoles font la fête des gens qu’on aime depuis des années ? Il ne me semble pas que faire un cadeau pour la fête des mères et des pères fasse partie de notre cahier des charges.

(...)
Les voix conservatrices visent peut-être les familles homoparentales, ce qui est assez affligeant en soi, elles atteignent également au passage les enfants orphelin·es de père ou de mère et celles et ceux qui ont perdu le contact avec l’un·e de leurs parents. Des situations minoritaires, mais auxquelles l’école se doit d’être sensible. D’ailleurs, si on ne le communiquait alors certainement pas par voie de circulaire, il y a plus de 25 ans déjà des enseignant·es prônaient la «fête des parents» dans leur classe, sensibles aux situations individuelles qui touchaient certain·es de leurs élèves. Des visionnaires?

La stratégie d’Hiltpold
Si l’équipe enseignante de Lully croyait être soutenue par sa magistrate, la voilà bien déçue. La cheffe PLR du DIP, Anne Hiltpold, n’adhère ni au fond, ni à la forme répond-elle au Temps. Mieux, elle attend de la direction qu’elle «règle la situation dans les plus brefs délais». Car certes les établissements disposent d’une forme d’autonomie, mais «le DIP attend des directions d’établissements qu’elles consultent la direction de l’enseignement obligatoire en ce qui concerne des sujets qui impliquent des positions politiques et stratégiques». Oui, on parle toujours du collier de pâtes.
(...)
Dans le Courrier, par Maude Jaquet: lecourrier.ch/2024/04/19/un-collier-de-pates-si-strategique/
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Les voix conservatrices visent peut-être les familles homoparentales, ce qui est assez affligeant en soi, elles atteignent également au passage les enfants orphelin·es de père ou de mère et celles et ceux qui ont perdu le contact avec l’un·e de leurs parents. Des situations minoritaires, mais auxquelles l’école se doit d’être sensible. D’ailleurs, si on ne le communiquait alors certainement pas par voie de circulaire, il y a plus de 25 ans déjà des enseignant·es prônaient la «fête des parents» dans leur classe, sensibles aux situations individuelles qui touchaient certain·es de leurs élèves. Des visionnaires?

La stratégie d’Hiltpold
Si l’équipe enseignante de Lully croyait être soutenue par sa magistrate, la voilà bien déçue. La cheffe PLR du DIP, Anne Hiltpold, n’adhère ni au fond, ni à la forme répond-elle au Temps. Mieux, elle attend de la direction qu’elle «règle la situation dans les plus brefs délais». Car certes les établissements disposent d’une forme d’autonomie, mais «le DIP attend des directions d’établissements qu’elles consultent la direction de l’enseignement obligatoire en ce qui concerne des sujets qui impliquent des positions politiques et stratégiques». Oui, on parle toujours du collier de pâtes.
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Dans le Courrier, par Maude Jaquet: https://lecourrier.ch/2024/04/19/un-collier-de-pates-si-strategique/
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